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Yolistan - un voyage sur les routes de la Soie.

Voyage de Cindy et Thomas à travers l'Asie, d'Istanbul à Saint Pétersbourg en passant par Beijing!

Yarkand: y´a qu´à venir

Un plan général de la place centrale montre qu´on est en train de remettre en ordre une ville qui sans doute perd ainsi son charme...

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Dès qu´une télé allumée propose les comiques ouïghours les plus en vogue, on se presse pour suivre la petite lucarne.

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Et il en va de même dès qu´un vendeur propose un remède miracle.1e

Et Cindy se fait un ami à chapeau pointu.1f

Mais si nous sommes passés à Yarkand, c´est bien pour son histoire et sa position stratégique, à la sortie de la route descendant des montagnes du Ladakh indien...c´était le point de contact avec les Indes Britanniques. Et qui dit contact, dit commerce et donc richesse, donc raffinements et arts.

Voici le tombeau de la poètesse locale Aman Isa Khane.

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Elle fut l´épouse d´un khan de Yarkand, au XVI eme, créant nombre de muqqams restés célèbres. Le muqqam est la forme classique de la poèsie ouïghour.

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Son tombeau assez simple est joliment décoré de fleurs.1g4

Et à l´arrière de la cour de la mosquée Altyn, qui signifie or en turc, on trouve un complexe de sépultures royales.1g5

Et on retrouve l´idée de la mosaïque, aux larges carreaux dans ce cas, mais avec un même esprit que dans les merveilles d´Asie centrale.1g6

L´entrée du cimetière est majestueuse, et là c´est le travail du stuc qui est célébré, avec ces teintes bleutés si typiques de l´Ouzbékistan des Timourides.1g7

Et Cindy est mise en valeur entre chèche et turquoise...1g9

Le vieux mendiant devant la mosquée, joue à la toupie en attendant les clients...1h1

Mosquée qui révèle elle aussi une maîtrise avancée du travail du bois.1h2

On retrouve quelque chose des plafonds pamiri, avec ce symbolisme désignant les quatre éléments.1h4

Et un mirhab de faïences vertes dans une ambiance très carte postale, avec les turbans qui pendent aux murs.1h5

Les chapiteaux sont la fierté des ébénisteries ouïghoures et on place toujours des représentations saintes, comme ici la Mecque et sa noire Kaaba.1h6

De l´autre côté de la place, où se trouvaient les palais royaux, il y a maintenant un beau trou, car les Chinois ont tout simplement démonté les batiments existants, pour tout reconstruire et  adapter aux standards modernes d´un site historique, selon les critères du 4A, puisque ces nigauds de rois Ouïghours n´avaient prévu ni piste de décollage pour ULM, ni parking pour garer les quads!1h7

On quitte ce coin qui commence à sentir la naphtaline, pour déambuler dans le cimetière local, situé à deux pas de là. Le temps grisâtre n´est pas pour réhausser la vitalité du quasi terrain vague balayé par des bourrasques de sable.1i1

Mais on tombe sur des pépites, comme ce tombeau richement décoré, aux délicates fenêtres de bois finement ciselé.1i2

Un tombeau d´un saint est utilisé comme lieu de miracle, et les gens viennent en nombre pour une prière ou une bénédiction lors d´un mariage... ou tout simplement pour prier et scander des poèmes épico religieux en un lieu adéquat.1i5

Le hasard des ruelles qui nous ramènent vers le centre ville nous font passer devant une cour où l´on pratique une bien belle activité. Le jeune garçon est occupé à rôtir à feu vif les restes de boeufs complètement désossés. Il ne reste plus que la tête et les pieds à faire brûler, pour éliminer poils et peau, et cuire toute la viande et les cartilages.1i6

Ses petites soeurs jouent comme si de rien était à deux pas de là. Rahimet et Ayse, avec leur petit calot pourpre, posent avec joie pour nous.1i7

Et l´on reste absorbés dans la contemplation de l´ouvrage un bon moment, mi amusés mi horrifiés, par ces petits yeux interrogateurs des boeufs qui auraient peut être aimé avoir une autre fin.1i9

  Petite pose avec Ayse sur le pas de la porte de cette petite entreprise familiale.1j1

De retour sur la place, la journée avançant, les hommes sont partis vers d´autres occupations... il ne reste plus guère que les enfants, enchantés de rencontrer des fagua, français en chinois, qui viennent entourer Cindy, qui retrouve ses plaisirs de maîtresse, à interroger en turc ces petites ouïghoures qui comme en Turquie, répondent à un nombre limité de prénoms.

Sur cette photo, on a donc Cindy et Gülmira², Mestura et Asimgül².

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